Christine CLOOS

Christine CLOOS

Galerie Espace 87

87, Rue Claude Monet

27620 GIVERNY

Les papiers en fibres naturelles collés sur toile de lin brut et peint en glacis à l’huile, amènent comme un tissu vivant à la représentation de la nature. Les accidents, les effets de matière arrivés là par hasard, sont redirigé petit à petit vers cette idée initiale entrevue d’une manière intuitive mais qui a toujours été le fil conducteur.

La proximité des forêts et ensuite du jardin de Claude Monet a orienté le travail de Christine Cloos vers l’exploration intense chaque jour renouvelée de la moindre brindille balayée devant sa porte aux formes puissantes des vieux arbres centenaires, de ces massifs denses, ce fouillis organisé et structuré, composés de fleurs, feuilles, tiges, herbes mêlés, confondus dans une sorte de broussaille échevelée, de cette nature corrigée, policée et pourtant puissante, débordante d’une énergie presque incontrôlable aux alignements des troncs

d’arbres, de ces bouleaux qui portent en eux une grâce infinie, une délicatesse de boudoir, une puissance qui n’égale que leur apparente vulnérabilité.

The natural fiber papers glued on raw linen and painted in oil glaze, like a living fabric, lead to the representation of the nature. The accidents, the effects of matter that happen by chance, are redirected little by little, towards this initial idea glimpsed in an intuitive way but which is always the unifying thread.

The proximity of the forests and then, the garden of Claude Monet directed the work of Christine Cloos towards the intense exploration each new day to the least twig swept onto my doorstep to the strong forms of century-old trees, to these dense massifs, this organized and structured jumble, composed of flowers, leaves, stems, mixed grasses, confused in a sort of disheveled bush,on this corrected, enslaved and yet powerful nature, overflowing with an

energy almost incontrollable to alignments of tree trunks, birches that illed with grace, a delicacy of boudoir, force that equaled only by her supposed vulnerability.

Bouleaux

Un frémissement,
une longue silhouette,
une lumineuse apparition sur de sombres frondaisons,
le bouleau porte en lui cette grâce infinie, cette délicatesse de boudoir.
Perpétuel errant par le vent, il essaime là où rien ne lui fait ombre.
Les grands froids lui donnent 100 ans de vie,
la douceur d’un climat écourte son existence.
Sa puissance n’égale que son apparente vulnérabilité.
L’évolution de son espèce le rapprochera un jour, j’en suis sûre,
de la grande lignée des Homos Sapiens.

 

A shimmer
A long silhouette,
A luminous appearance on somber foliage,
The birch filled with grace, a delicacy of boudoir.
Perpetual wanderer upon the winds, dispersing yonder of all shadows.
Bitter colds give birth to 100 years of life,
Whilst sweet existence shortens her longevity
Her force equaled only by her supposed vulnerability.
The evolution of her species bringing her closer slowly, I am sure,
to the great lineage of the Homos Sapiens.

christine cloos

Plates-Bandes

Il y a tout d’abord le regard qui embrasse tout le jardin avec ses lointains, sa perspective.

Puis, il y a le regard qui se pose et se concentre sur un parterre en gros plan, le regard qui erre sur ce fouillis organisé et structuré, sur ces massifs denses, composés de fleurs, feuilles, tiges, herbes mêlés, confondus dans une sorte de broussaille échevelée, sur cette nature corrigée, policée et pourtant puissante, débordante d’une énergie presque incontrôlable, et sans cesse renouvelée.

Le format carré de la toile contraint à un regard similaire sur des parterres différents, efface le panorama et agit de la même façon que la main de l’homme sur la nature, il restructure et contient les débordements de ce végétal toujours plus audacieux dans sa course folle pour la survie.

 

There is, first of all, the gaze that embraces the whole garden with its distant horizons, its perspective.

Then, there is the gaze that arises and concentrates on a parterre in close-up, the gaze that wanders over this organized and structured jumble, on these dense massifs composed of flowers, leaves, stems, mixed grasses, confused in a sort of disheveled bush,on this corrected, enslaved and yet powerful nature, overflowing with an energy almost incontrollable, and constantly renewed.

The square format of the canvas forces to a similar gaze on different flowerbeds

erase the panorama and acts in the same way as the hand of man over nature, it restructures and contains the excesses of this vegetal always more daring in its crazy race for survival.

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